J'ai été élevée dans l'héritage direct de mai 68: bien en dehors de la religion, au nom d'une soi-disant liberté, on laisse à l'école, à des livres le soin de faire l'éducation affective et sexuelle des enfants, on n'impose rien, on n'enseigne rien, à chacun de faire ses expériences et ses choix (j'ajouterai maintenant ses chutes et ses blessures !)
A l'adolescence, vers 17-18 ans, pour traiter une acnée sévère, le docteur me prescrit une pilule contraceptive.
Quelques temps plus tard, durant mes études, j'ai un petit ami dont je suis amoureuse, et de fil en aiguille nous nous retrouvons dans le même lit.
Je sais que je suis sous pilule, je ne m'inquiète donc pas des conséquences de nos actes.
Après l'arrêt de mon traitement, la question se pose de fait, mais, sans qu'il y ait de dialogue véritable, mon copain opte pour le préservatif.
Un jour, celui-ci s'avère défaillant et se rompt (comme on sait que ça arrive assez régulièrement mais je n'y avais jamais songé...)
Me voilà, à 19 ans, brutalement confrontée à la peur de tomber enceinte, situation à laquelle je ne me suis jamais préparée, que je n'ai jamais même envisagée - c'est bien tout le mensonge de cette éducation et des méthodes contraceptives. On croit qu'on ne choisit pas, qu'on ne décide rien, que tout cela est sans importance, sans conséquences... Mais la nature a des lois et ne pas choisir c'est déjà choisir !
Je n'ai pas même le temps de réfléchir à ce qui se passe que mon copain m'emmène, dans les 24h, dans un centre jeunesse pour une consultation durant laquelle, après une brève discussion, on me prescrit la pilule du lendemain.
Quelle rapidité! En moins d'un quart d'heure, la "question" (de l'éventuel enfant qui dérange) est réglée...
Je ne sais si j'étais véritablement enceinte ou si ce n'était qu'une précaution injustifiée, je n'ai aucun moyen de le savoir...
A l'adolescence, vers 17-18 ans, pour traiter une acnée sévère, le docteur me prescrit une pilule contraceptive.
Quelques temps plus tard, durant mes études, j'ai un petit ami dont je suis amoureuse, et de fil en aiguille nous nous retrouvons dans le même lit.
Je sais que je suis sous pilule, je ne m'inquiète donc pas des conséquences de nos actes.
Après l'arrêt de mon traitement, la question se pose de fait, mais, sans qu'il y ait de dialogue véritable, mon copain opte pour le préservatif.
Un jour, celui-ci s'avère défaillant et se rompt (comme on sait que ça arrive assez régulièrement mais je n'y avais jamais songé...)
Me voilà, à 19 ans, brutalement confrontée à la peur de tomber enceinte, situation à laquelle je ne me suis jamais préparée, que je n'ai jamais même envisagée - c'est bien tout le mensonge de cette éducation et des méthodes contraceptives. On croit qu'on ne choisit pas, qu'on ne décide rien, que tout cela est sans importance, sans conséquences... Mais la nature a des lois et ne pas choisir c'est déjà choisir !
Je n'ai pas même le temps de réfléchir à ce qui se passe que mon copain m'emmène, dans les 24h, dans un centre jeunesse pour une consultation durant laquelle, après une brève discussion, on me prescrit la pilule du lendemain.
Quelle rapidité! En moins d'un quart d'heure, la "question" (de l'éventuel enfant qui dérange) est réglée...
Je ne sais si j'étais véritablement enceinte ou si ce n'était qu'une précaution injustifiée, je n'ai aucun moyen de le savoir...
Mes premières réflexions
Je sais qu'en l'espace d'une journée, on m'a poussée à un acte d'avortement sous l'apparence anodine, inoffensive, d'un cachet !
Comme tant de jeunes filles sont poussées aux mêmes actes.
Parce que c'est le fruit d'une éducation entière de mensonges, d'une société destructrice, d'une culture de mort !
Une société qui brade la relation sexuelle, sans parler de l'enfant à naître qui lui est intimement et irrévocablement lié.
Qui plaide pour le plaisir sans la décision responsable de la conception, sous couvert de moyens faillibles...
Et qui pour cacher cette omission, élimine l'innocent muet.
Je n'ai pas gardé le souvenir du moment où j'ai avalée cette pilule... Mais seulement que je ressentais une grande colère envers mon copain.
Les jours suivants ont été très sombres pour moi intérieurement. J'étais dans la nuit totale.
Dans les mois suivants et dans des circonstances très particulières, je me suis convertie de manière inattendue et fulgurante au catholicisme.
Je sais qu'en l'espace d'une journée, on m'a poussée à un acte d'avortement sous l'apparence anodine, inoffensive, d'un cachet !
Comme tant de jeunes filles sont poussées aux mêmes actes.
Parce que c'est le fruit d'une éducation entière de mensonges, d'une société destructrice, d'une culture de mort !
Une société qui brade la relation sexuelle, sans parler de l'enfant à naître qui lui est intimement et irrévocablement lié.
Qui plaide pour le plaisir sans la décision responsable de la conception, sous couvert de moyens faillibles...
Et qui pour cacher cette omission, élimine l'innocent muet.
Je n'ai pas gardé le souvenir du moment où j'ai avalée cette pilule... Mais seulement que je ressentais une grande colère envers mon copain.
Les jours suivants ont été très sombres pour moi intérieurement. J'étais dans la nuit totale.
Dans les mois suivants et dans des circonstances très particulières, je me suis convertie de manière inattendue et fulgurante au catholicisme.
Mes premiers pas dans la foi
J'ai rompu sans explication avec mon petit ami. J'ai été baptisée quelques temps plus tard.
Une nouvelle vie commençait, l'ancienne était bien loin derrière moi et je ne voulais plus jamais avoir de lien avec elle.
Mon passé avait été englouti dans la miséricorde divine, et je n'en voyais plus la trace.
Je découvrais tout ce dont j'ai été tenue éloignée depuis mon enfance: la beauté et la vérité de ce qu’enseigne l'Eglise catholique !
Je pensais même alors à devenir religieuse !
J'ai rompu sans explication avec mon petit ami. J'ai été baptisée quelques temps plus tard.
Une nouvelle vie commençait, l'ancienne était bien loin derrière moi et je ne voulais plus jamais avoir de lien avec elle.
Mon passé avait été englouti dans la miséricorde divine, et je n'en voyais plus la trace.
Je découvrais tout ce dont j'ai été tenue éloignée depuis mon enfance: la beauté et la vérité de ce qu’enseigne l'Eglise catholique !
Je pensais même alors à devenir religieuse !
Nouveau départ pour une nouvelle vie
Trois années passent... et l'amour vient de nouveau frapper à la porte de mon cœur.
Bien sûr, je ne l'envisage plus du tout de la même façon : maintenant que je suis catholique, je ne peux concevoir d'avoir une relation amoureuse si ce n'est pour me marier, avoir des enfants, et respecter les enseignements de l'Eglise !
J'ai la chance que mon fiancé soit un jeune homme qui partage la même foi et les mêmes désirs ! Et qui, lui, m'a attendue...
Mais il a la générosité de surmonter mon passé pour m'accueillir toute entière.
Nous nous marions l'année suivante, à 24 ans.
De mon côté, vivant de nombreux bouleversements, je ne me sentais pas encore prête pour avoir un enfant.
Nous évoquons donc ces questions à deux, regardons autour de nous...
Des amis utilisent la pilule, mes parents ont eu un 4ème enfant inattendu (à 40 ans passés) en utilisant pilule et préservatif, ses parents ont eu deux enfants non programmés en ayant recours au retrait (méthode non seulement contraire aux enseignements de l'Eglise mais qui me paraît très aléatoire et frustrante!)...
Bref, rien d'encourageant dans notre entourage.
Il se trouve que j'ai été formée à la Méthode Billings par le hasard des circonstances (toujours ces circonstances... ou pourquoi ne pas y voir la providence ?)
Quand j'étais encore célibataire: on m'avait proposé d'assister à une soirée de formation avec un couple moniteur, et j'y avais appris les grandes lignes de la méthode.
J'ai ensuite complété ma formation par internet, et l'ai partagée au mieux avec mon mari.
Trois années passent... et l'amour vient de nouveau frapper à la porte de mon cœur.
Bien sûr, je ne l'envisage plus du tout de la même façon : maintenant que je suis catholique, je ne peux concevoir d'avoir une relation amoureuse si ce n'est pour me marier, avoir des enfants, et respecter les enseignements de l'Eglise !
J'ai la chance que mon fiancé soit un jeune homme qui partage la même foi et les mêmes désirs ! Et qui, lui, m'a attendue...
Mais il a la générosité de surmonter mon passé pour m'accueillir toute entière.
Nous nous marions l'année suivante, à 24 ans.
De mon côté, vivant de nombreux bouleversements, je ne me sentais pas encore prête pour avoir un enfant.
Nous évoquons donc ces questions à deux, regardons autour de nous...
Des amis utilisent la pilule, mes parents ont eu un 4ème enfant inattendu (à 40 ans passés) en utilisant pilule et préservatif, ses parents ont eu deux enfants non programmés en ayant recours au retrait (méthode non seulement contraire aux enseignements de l'Eglise mais qui me paraît très aléatoire et frustrante!)...
Bref, rien d'encourageant dans notre entourage.
Il se trouve que j'ai été formée à la Méthode Billings par le hasard des circonstances (toujours ces circonstances... ou pourquoi ne pas y voir la providence ?)
Quand j'étais encore célibataire: on m'avait proposé d'assister à une soirée de formation avec un couple moniteur, et j'y avais appris les grandes lignes de la méthode.
J'ai ensuite complété ma formation par internet, et l'ai partagée au mieux avec mon mari.
La Méthode Billings dans mon mariage
Nous commençons donc à l'appliquer dès le début de notre relation, bien qu'avec pas mal de questions, mais notre situation instable ne nous permet pas de suivre une formation plus approfondie.
La méthode nous permet de différer une grossesse pendant plusieurs mois.
Autour de nos 25 ans, nous pensons que c'est le bon moment pour concevoir notre premier enfant.
Grâce à la méthode Billings je repère bien mon ovulation ce qui aide à concevoir rapidement, et un mois plus tard, c'est le début de ma première grossesse.
Que ce soit avant les grossesses, pendant l'allaitement ou après le sevrage, j'ai toujours eu des cycles longs, plus ou moins irréguliers voire carrément compliqués...
Ce qui bien sûr rend le suivi des règles de la méthode vraiment ardu, avec souvent des questions et parfois des périodes d'abstinence très longues...
Nous commençons donc à l'appliquer dès le début de notre relation, bien qu'avec pas mal de questions, mais notre situation instable ne nous permet pas de suivre une formation plus approfondie.
La méthode nous permet de différer une grossesse pendant plusieurs mois.
Autour de nos 25 ans, nous pensons que c'est le bon moment pour concevoir notre premier enfant.
Grâce à la méthode Billings je repère bien mon ovulation ce qui aide à concevoir rapidement, et un mois plus tard, c'est le début de ma première grossesse.
Que ce soit avant les grossesses, pendant l'allaitement ou après le sevrage, j'ai toujours eu des cycles longs, plus ou moins irréguliers voire carrément compliqués...
Ce qui bien sûr rend le suivi des règles de la méthode vraiment ardu, avec souvent des questions et parfois des périodes d'abstinence très longues...
Happy end
Et pourtant, à travers tout ce que j'ai vécu, je ne changerais pour rien au monde, ni de mari (!), ni de méthode de régulation des naissances, car c'est seulement avec lui, par son écoute, son attention, sa patience, son respect de ma nature profonde et de ma fécondité, que je vis une sexualité heureuse, dans un véritable amour conjugal auquel nous laissons porter ses fruits - mais pas de façon inconsidérée grâce à la connaissance de la méthode Billings qui donne toutes les clés pour un vrai choix, en pleine conscience de la conséquence de nos actes.
Si peu de gens, de jeunes connaissent bien la méthode Billings (sans les déformations ou les critiques infondées)... Pourtant tous, vivant l'amour à deux, nous en avons besoin pour la Vie !!!
J'ajoute que du fait de mon histoire, et dans mon profil de fécondité très particulier, je suis heureuse d'offrir à l'Eglise notre continence périodique volontaire, comme un bouquet en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie !
Et pourtant, à travers tout ce que j'ai vécu, je ne changerais pour rien au monde, ni de mari (!), ni de méthode de régulation des naissances, car c'est seulement avec lui, par son écoute, son attention, sa patience, son respect de ma nature profonde et de ma fécondité, que je vis une sexualité heureuse, dans un véritable amour conjugal auquel nous laissons porter ses fruits - mais pas de façon inconsidérée grâce à la connaissance de la méthode Billings qui donne toutes les clés pour un vrai choix, en pleine conscience de la conséquence de nos actes.
Si peu de gens, de jeunes connaissent bien la méthode Billings (sans les déformations ou les critiques infondées)... Pourtant tous, vivant l'amour à deux, nous en avons besoin pour la Vie !!!
J'ajoute que du fait de mon histoire, et dans mon profil de fécondité très particulier, je suis heureuse d'offrir à l'Eglise notre continence périodique volontaire, comme un bouquet en l'honneur du Cœur Immaculé de Marie !
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